PACHA MAMA
Les Andes sous le Soleil deux dieux pour nous saluer ....
Les Incas et toutes les civilisations prehispaniques ont choisies pour dieu non pas une vague representation nombriliste sous forme d'humain crucifié, mais une image qui impose le respect et dirige leurs (nos) vies... la Terre, La Montagne, Les Andes, La PACHA MAMA...
Et bien, ici, à Huaraz, entre la "cordillera Negra" et la "cordillera Blanca" la Pacha Mama est omnipresente: elle s'empare du paysage, des gens avec leurs costumes barriolés, des étrangers en tenue de trek ou de "ice climbing", et leur insuffle sa grandeur sa sagesse et sa serenité.
Lagune et prairies sont au rdv
Pour entrer en communion plus profonde encore avec elle, nous avons décidés avec Denis (un compère du pays de la frite) et Laura (une grande amie de W) de partir seuls loins des treks a touristes. Notre chemin de croix sera le suivant: "Quebrada Kikewanka", passage du col du "Huapi" puis retour par la "Quebrada del Pojuc". Trek assez facile en 4 jours selon les guides locaux, nous louons donc tente et réchaud puis partons à la rencontre d'une nature encore inconnue a mes yeux... (ça change de l'étang de Thau... qui lui aussi mériterait le statut de divinité aprés tout... je comprends d'ailleurs mieux la Saint Pierre mais d'une autre maniére)
La vallee de Kikehuanka
La vallée de Kikewanka fermés par un muret que nous escaladons pour pénetrer ce sanctuaire où aucune trace humaine n'est détectable. Nous suivons le rio qui coule lentement au milieu des falaises gardiennes de ce havre de paix... les vaches paissent, les chevaux gambadent, les oiseaux ne s'envolent que si l'on est près de les toucher... et le doux bruit de l'eau guide nos pas.
La nuit, au camping le vin, et le maté de Coca nous ont réchauffé.
Les sommets de la Cordillera Blanca
Puis vient le moment de l'ascension pour acceder au col du Huapi, là la montée est interminable et aprés nous être trompé de chemin, nous préferons dormir à 4800 plustôt que d'affronter la fin du col et se faire pieger par la nuit.
Il à neigé sur la tente... Respecter pour ne pas être en danger.... Ça à marché, il restait en fait au moins 1 h 30 d'ascension et 2 h de descente avant de retrouver un endroit campable.
La vue du col est impressionante, depuis ces 5000 m le Huapi nous dévoile la Cordillera Blanca dans toute sa splendeur, j'en ai encore des frissons...
Votre servireur au col du Huapi
Voilá les 4 derniers jours ont été durs (à partir de 4000 il faut s'arreter pour respirer trés régulièrement, et ont c'est quand même fait 7h de marche / jour) mais relaxants et m'ont beaucoup apris sur moi même... prochain trek en Bolivie !!!!!!
